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Mon cerveau a des pattes, c'est pour ça qu'il ne marche pas.

30 mai 2011

mamaman.

Humm la fête des mères est "terminée" depuis quelques minutes...

Mais je veux quand même écrire une petite chose dessus...

Ma mère n'a pas eu une vie facile, c'est le moins qu'on puisse dire... Une enfance complètement pourrie, entre l'inceste et la misère, et des tas d'autres choses pas drôles, et les histoires qu'elle se racontait, la vie qu'elle s'inventait pour résister...L'émancipation, l'entrée dans sa vie de femme, puis la rencontre avec mon père, l'alcool... Mais aussi son boulot d'infirmière en psy où elle excelle vraiment et où elle fait preuve de grandes qualités humaines...

Rien n'a été simple, elle s'est construite toute seule, comme elle a pu. Avec son intelligence certainement 'au dessus de la moyenne' et surtout ses grandes valeurs, son "humanité". Tout ça n'empêche pas d'être torturée, d'avoir ses démons...

Je pourrai écrire un roman sur la vie de ma maman. C'est assez difficile d'en parler là, ma mère a longtemps été très secrète sur sa vie, il y a encore des zones d'ombres, je ne peux pas comme ça briser le secret, même sous couvert d'anonymat.

Malgré ses démons envahissants, ses cotés excessifs, les moments les plus difficiles que nous avons eu à affronter elle et moi...

Je n'aurai pu avoir de mère plus "parfaite"... Plus idéale pour moi.

J'admire ma maman plus que n'importe qui, je l'aime énormément et je ne la remercierai jamais assez pour ce qu'elle m'a transmis, cet imaginaire, ces valeurs auxquelles je tiens et qui font que quoi que je fasse, même si c'est dur, je suis toujours en accord avec moi-même (dans les grandes lignes), et surtout, surtout, cette liberté...

 Je ne pourrai jamais assez lui dire et lui montrer combien je l'aime, ma maman.

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27 mai 2011

Grattons un peu la surface.

Allez ce soir j'ai envie d'écrire...

Fini la procrastination!!!

Mais bon faut dire qu'il se passe "beaucoup" de choses dans ma vie... Je ne sais pas trop où j'en suis, et je change d'avis tout le temps... Je ne sais pas trop où je serai l'année prochaine ni comment ça se passera pour moi.
Ni où j'en serai.

Je suis stressééééeee!!!


Mais on s'en fout.

Quoi vous dire, quoi vous dire...

Il n'y a pas trop de certitudes pour le moment. Nouveau boulot en septembre, nouvelle maison ou pas, je risque éventuellement de chanter dans un groupe aussi.

Je l'ai déjà fait ça! Pendant mon adolescence. c'était bien. Mais pas assez poussé peut-être... Et j'avais beaucoup de mal à vaincre ma timidité et surmonter les barrières que je me mettais toute seule, à sortir du rôle que je/on m'attribuait. Je me sens plus "libre" maintenant.
J'adore chanter.
J'adore inventer des musiques aussi. J'adore jouer du piano aussi. Mais je me bloque toute seule, je me "lasse" vite, je m'essouffle avant de réussir à sauter les barrières que je dispose un peu partout.
Mais je progresse en chant, je vais toujours un peu plus loin, je me dépasse.
J'aime être sur scène aussi. Dans ces moments là je me fais confiance, à moi et à ce flot d'adrénaline qui me dit "laisse, je gère", et je me dépasse et je m'étonne moi même.
Donc j'espère que ça va marcher... Même si je suis pleine d'angoisses et de baisse de confiance en moi.

Je me rends compte que je ne parle pas vraiment de "moi"... Je parle du passé, de mes sentiments sur le moment, sans vraiment qu'on sache qui je suis.
Mais j'ai du mal à parler de qui je suis "vraiment", qui je suis "en ce moment".

Dommage qu'on ne m'aie pas taguée pour le genre de post "7 choses que vous ne savez pas sur moi"... ça aiderait peut-être.

Mais!!??!! Qui m'empêche de le faire au juste? C'est mon blog, je fais ce que je veux.

Alors allons-y, je vais dire 7 choses sur moi. Sauf que je n'aime pas trop le 7. Alors comme c'est mon blog et que je fais ce que je veux, ben je dirai 6 choses. C'est mon chiffre fétiche le 6 (c'est un bon début pour parler de moi ça!)


Le saviez-vous? Je suis bipolaire. On ne m'a pas dit de quel "type" et j'ai du mal à le définir moi même. Je suis plutôt cyclothymique mais j'ai aussi de loooongues phases dépressives, et qques phases maniaques ou hypomaniaques (un peu moins) longues également. Mais je n'ai pas vraiment d'état "stable". Quand je suis "normale" je suis cyclothymique. Voilà voilà

Le saviez-vous? Ma belle-mère ne m'aime pas. C'est le lot de beaucoup de gens très bien. Mais c'est chiant. En ce moment j'en souffre assez alors je ne m'attarderai pas trop dessus. Mon cher et tendre commence à vraiment s'en rendre compte et à en souffrir aussi un peu. Enfin, ça dépend des moments. Mais bon! Déjà avant de me connaître (quand on avait 14-15ans) il n'avait pas le droit de me voir parce qu'elle a découvert (merci la belle-soeur) que j'avais fait un séjour en psy. On peut comprendre son inquiétude mais ça ne s'est jamais arrangé, je prends sur moi et tant que ce ne sont que des petites piques et remarques "déguisées" (légèrement) je m'en fous, quand ça commence à virer au chantage "affectif", c'est plus dur. Mais bon! 


Le saviez-vous? J'ai l'oreille absolue. ça ne sert pas à grand-chose à part à se la péter (ce que je fais actuellement), à avoir toujours tout bon aux dictées musicales et à composer des musiques dans le train. Oh et à aider les gens à s'accorder, et à engueuler mes neveux quand ils font une fausse note :-D En fait, ça sert à plein de choses. Je devrais m'en vanter plus souvent.

Le saviez-vous? J'ai un chien et deux chats. C'est débile mais ça compte pour moi parce qu'ils sont source de grandes joies. Et j'ai également eu 7 rats. Experience que je ne renouvellerai pas tout de suite parce que les rats domestiques ont une durée de vie très courte par rapport à l'attachement que l'on a très vite pour eux. C'est beaucoup trop dur émotionnellement. Mais j'adore les rats, ce sont des animaux hors du commun, super intelligents, affectueux, drôles... Ils me manquent tous terriblement.
A part ça, j'ai toujours vécu entourée d'animaux, là je ne parle que de ceux que j'ai eu depuis que je vis "seule" (c'est à dire avec cher et tendre).

Le saviez-vous? J'ai fait de la mousse au chocolat. Oui bon, je ne sais plus trop quoi dire, fallait bien que je trouve un truc.

Le saviez-vous? J'adore rouler. Me faire conduire en fait. j'adore les transports en commun, la voiture (quand ce n'est pas moi qui conduit, d'ailleurs je n'ai pas le permis, et je n'en veux pas)... J'aime écouter de la musique en regardant le paysage, quelqu'il soit (une préférence pour les champs de colza et tournesols mais même dans le rer je suis aux anges). J'aime ces petites 'parenthèses', ces moments qu'on partage avec d'autres gens, connus ou inconnus. Dans la voiture j'aime être avec ceux que j'aime, seule au milieu d'eux, la solitude que je préfère, quand je sais qu'on m'aime, qu'on est là, mais que cette solitude est "choisie". J'aime me retrancher dans mes rêveries, avec de la musique et la fenêtre ouverte si possible. J'aime aussi les voyages en train, partager un moment, une intimité avec des gens que je ne reverrai jamais. J'aime ce "huis-clos". J'aime regarder les autres, très différents de moi et les uns des autres, vaquer à leurs occupations. Je me sens "à ma place", je me sens bien, plus rien ne presse, c'est juste une parenthèse, je me laisse porter.
Ce que je préfère dans les voyages, c'est le trajet.

Voilà, je ne vais pas trop m'étendre, sinon ça devient n'importe quoi, il y a trop d'informations diverses et variées, et ça devient indigeste.

Donc je vous laisse pour ce soir, en esperant (encore...) revenir très vite partager avec vous des choses et des machins, et pourquoi pas même des trucs, soyons fous.

 

 

 

7 mai 2011

bwouark

Voici une petite Zorka engluée dans le Chaos, fait en quelques minutes sous paint d'où le subtil effet encore plus laid que laid.


happ_eparlechaos

7 mai 2011

Toujours vivante

POUF!
Me revoilà.

Je disparais et réapparais aléatoirement... Ce n'est pas comme ça que j'obtiendrai mon public de fidèles lecteurs.

Menfin, ce n'est pas grave... J'ai envie d'écrire ce soir, sans savoir quoi dire, encore.
Il se passe des choses dans ma vie... Des trucs bougent... Est-ce que je sortirai enfin la tête de l'eau? (ça en est encore loin mais bon).
J'ai envie d'être sereine...
J'ai envie de beaucoup de choses.
Mais je suis happée par le chaos... Le chaos est contre moi, je vous le dis!
Mais là... Je me dis que peut-être pas... Que peut-être je peux vivre, et être heureuse.
Je ne suis pas malheureuse en tous cas...

C'est bizarre, les choses s'arrangent pour moi, avancent... Et je vois certains de mes amis "plonger"...
Alors qu'ils étaient "mieux partis".
Je n'ai pas fait les choses dans le même ordre en fait...
j'ai réglé certains trucs avant d'en commencer d'autres, et pour ça j'ai toujours l'air d'avoir un train de retard... Mais peut-être pas finalement. Enfin je m'avance peut-être...

Je suis bien énigmatique.

Désolée...

Je ne sais pas trop de quoi je pourrais parler d'intéressant.


Alors je vais en rester là pour ce soir, et tenter de trouver un sujet pour la prochaine fois... Et surtout, faire en sorte que la prochaine fois arrive très vite.

27 avril 2011

petit questionnaire (cosmique.)

Bon, ce soir je vais faire un peu plus court ;-p avec un questionnaire trouvé chez Folene.
Je n'aime pas trop ça, je ne sais jamais quoi répondre sur le coup, et quand c'est trop tard je me dis "tiens, j'aurai du dire ça..." mais bon.
Je le fais quand même, et puis c'est tout.


1. Votre mot préféré ?  Pipistrelle.

 

2. Le mot que vous détestez ?   Flasque. C'est pas très beau comme mot. En tous cas ça va bien avec son sens.

 

3.Votre drogue favorite ? les livres. 

 

4.Le son, le bruit que vous aimez ? Le bruit des vagues

 

5.Le son, le bruit que vous détestez ? J'adore les enfants, mais je déteste le bruit autour des écoles, ou des piscines, ça me rappelle de mauvais souvenirs.

 

6.Votre juron, gros mot ou blasphème favori ? Nom d'une crotte de nez!

 

7.Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?  Ben personne, je préfèrerai des billets avec des animaux, comme ceux-là ,ceux-ci  ou juste un peu fantaisistes comme là.
(vous trouverez toutes les maquettes refusées pour l'euro ici, il y en a de très rigolotes).

 

8. Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? "manager"

 

9. La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? Un fennec

 

10. Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ? "Tu as fait de ton mieux".

 

 

 

Et voilà.

 

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24 avril 2011

Embrouillamini Cosmique

 Il y a des jours où j'ai envie de faire des câlins à tout le monde.
Je me sens plutôt bien cette nuit (avec toujours tout de même cette nostalgie de l'instant présent), il fait beau, ça sent bon, je suis plutôt "sociable".
Je passe de bons moments.
Mon cher et tendre et moi revoyons un vieil ami depuis quelques semaines et nous passons de délicieuses soirées absurdes, drôles et spirituelles. Ma nièce que j'aime énormément et dont j'ai été très proche jusqu'à sa crise d'ado "revient" vers moi. On retrouve notre complicité et c'est délicieux aussi. Elle a un petit ami que j'adore, intelligent, cultivé, et avec beaucoup d'humour, le même genre d'humour que mes amis et moi, et nous passons aussi de très bonnes soirées.
Il y a du lilas fleuri partout et rien que ça ça me fait passer des soirées plus qu'excellentes.
J'aime mes soirées en ce moment.
(On l'aura compris).
Des petits trucs tristes quand même. Toujours l'incertitude de l'avenir, l'angoisse, les problèmes financiers. Le temps qui passe. Qui me file entre les doigts.
Mon meilleur ami qui ne va pas bien.
Il a une vie très chouette, une femme qu'il aime, une adorable fille de 6 mois. Mais un vide intérieur, des angoisses qui le rongent.
Il a sauté le pas et se retrouve sous antidépresseurs, les mêmes que j'ai pris pendant 7ans.
Je suis contente parce qu'il se confie enfin à nouveau à moi, après avoir essayé de devenir "raisonnable", de nier ces désagréments. Je pense qu'il tient le bon bout et que ça ne peut qu'aller mieux.
Mais je suis triste aussi. Parce que c'est une période difficile pour lui.
C'est très bizarre, mes amis sont tous "fous". Et moi aussi.
Je dis "fou" mais ça n'est pas péjoratif.
Disons qu'on est un peu "hors norme". Qu'on se débat dans des trucs... Bref.
Pour ma part je n'ai pas vraiment eu d'amis jusqu'au collège. Mon 2e collège en fait.
Bon pour faire comprendre ça, je devrai parler un peu de mon "parcours". Scolaire au moins.
En primaire j'étais une excellente élève sans jamais ouvrir mon cartable hors de l'école. Mais je n'avais pas d'amis. J'étais bien avec moi même. Je n'aimais pas trop les autres (qui me le rendais bien je pense), et surtout je ne comprenais pas comment on faisait pour avoir des amis, ce qu'il fallait dire, faire. Je n'arrivais pas du tout à être avec les autres et à comprendre ce qu'on attendait de moi. Je suis toujours trop, ou pas assez. Bref.
Au collège je suis entrée dans une classe "Europe", pour les "intellos"... J'ai décidé d'avoir des amis, j'ai joué un rôle, sans toutefois comprendre ce qu'on attendait de moi. Je me détestais, je détestais celle que je montrais, et celle que je cachais aussi. C'était assez difficile à vivre, à la fin de ma 6e je commençais à être depressive (encore plus ;-p )
Puis en 5e, problèmes familiaux, conflits intérieurs, mes "amis" qui changeaient et moi qui ne comprenait toujours pas, j'ai été violemment rejetée par les autres... Surtout qu'il y avait aussi un gros décalage "social", en fait tout simplement ils étaient tous issus de familles aisées, et moi pas.
Et puis, bah, comme d'habitude, je ne me sentais pas à ma place.
Je n'avais plus l'énergie pour m'inventer une nouvelle personnalité en adéquation avec leurs nouveaux centres d'intérêt et du coup j'ai été traitée comme une merde.
Je passe les détails.
Dans ma vie personnelle c'est partie en cacahuète, depression, bouffées délirantes, cauchemars toutes les nuits, je ne dormais plus. Je suis devenue "morbide" et j'ai surjoué le truc, vu qu'on me le reprochait.
Je n'aimais déjà pas l'école, mais la vraie grosse phobie scolaire a commencé à ce moment là.
Je me tapais la tête contre les murs et par terre pour ne pas aller au collège :-D
J'ai donc été absente la majeure partie de l'année.
Vers la fin de l'année scolaire, je me suis fait des amies dans s'autres classes, dont une que je n'ai jamais oubliée (et retrouvée sur facebook l'année dernière, le charme est un peu rompu, mais bon), avec un très fort caractère... La première personne (hors famille) qui ne m'a jamais "dégoûtée". Parce que oui: en plus de ne pas comprendre les autres et leur mode de fonctionnement, toutes les personnes qui semblaient m'apprécier me dégoûtaient aussitôt. Je ne me l'explique pas, mais bon. (Enfin si je me l'explique un peu, mais c'est une autre histoire.)
L'année suivante j'ai changé de collège. Pour aller dans une classe "musicale", donc on était tous musiciens, passion commune, ça aurait pu faciliter les choses. Sauf que. Je ne comprenais toujours pas le fonctionnement des "autres". Je n'aimais toujours pas aller en cours. J'avais l'impression qu'on était un gros tas de bétail, et que personne ne semble s'en rendre compte me mettais affreusement mal à l'aise.
Et puis, j'ai fini par me faire des amis, 2, une fille et un garçon. J'ai déconné, j'ai poussé la relation avec la fille très loin, disons que nous avons eu une amitié amoureuse. J'ai jeté le garçon que pourtant j'adorais et j'ai poussé la relation avec la fille le plus loin possible. Et plus on se "rapprochait", plus elle me dégoûtait, pourtant je l'aimais vraiment bien.
Bref ça a fini en relation amoureuse...
Ma vie familiale continuait à déconner. J'ai continué à déconner. Echec scolaire, mise en danger de moi même (un de mes petits jeux à l'époque, traverser n'importe où, si je meurs tant pis-tant mieux, etc... scarifications aussi, ce genre de bêtises. Boulimie "vomisseuse" également. Bref.) La fille et moi avions une relation très exclusive. Les autres se posaient des questions. J'ai décidé de m'"assumer" à fond et de jouer la provoc, histoire de ne plus pouvoir être touchée par quoi que ce soit.
J'ai assumé à fond ma 'bisexualité' et ma précocité sexuelle, j'ai parlé de ma vie et de mon intimité comme si je parlais du repas de midi. J'étais toujours à contrepieds des autres. Je m'en foutais de tout. (Du moins en apparence).
Avec la fille ça n'allait pas. Relation exclusive dans les deux sens et du coup très destructrice. Et puis je pense que je n'y trouvais pas vraiment mon compte, mais je ne pouvais pas y renoncer.
Elle a fini par m'écrire une lettre où elle me reprochait des tas de choses qu'elle encensait avant.
Je n'ai pas trop compris encore, ça m'a beaucoup blessée.
Entre temps j'ai rencontré celui qui allait être mon grand amour numéro 1.
Ce qui a précipité la fin de ma relation avec la fille qui était très jalouse de ce jeune homme plus vieux que nous (de 5ans et qques, mais à 14ans, ça compte!)
Je me suis mise avec lui, je l'ai aimé passionément, on a vécu une relation chaotique, fusionelle, magnifique.
j'ai redoublé ma 3e dans la foulée.
Et j'ai continué la provoc. Je fascinais un peu les autres je pense, à être toujours aux antipodes de leurs vies. Je n'avais pas du tout la même vie, les mêmes préoccupations, les mêmes loisirs, je n'avais pas le même look, ni la même façon de parler, je n'écoutais pas la même musique, j'étais super timide mais avec une grande gueule "quand il fallait", et sans parler beaucoup j'en disais beaucoup plus qu'eux, enfin des trucs "qui ne se disent pas".
C'est cette année là que j'ai rencontré mon meilleur ami dont j'ai parlé tout à l'heure, le viel ami dont j'ai aussi parlé tout à l'heure, et mon cher et tendre dont je parle tout le temps.
C'était une bande de... geek on va dire. Au sens premier du mot. Enfin je sais pas. Pour moi ce mot n'a pas vraiment de sens. Enfin voilà à l'époque ils étaient un peu "à part" aussi.
Le genre à mépriser un peu les filles et...
Pff tout ce que je pourrai dire sonnerait extrêment cliché.
Ce sont des gens exceptionnels et ils l'étaient déjà. Super intelligents et chouettes. Voilà.
J'ai gardé ces amis là, on a évolué ensemble.
En seconde je suis entrée dans un lycée d'"arts" (pour résumer), où j'ai été bien intégrée, disons qu'on m'acceptait avec mes bizzareries, j'ai eu des amis(!) que ça ne choquait pas que je passe du rire aux larmes, que je ne parle pas du tout pendant 2 jours entiers puis que je saute partout en disant n'importe quoi.
Mais je continuais à déconner.
J'ai bousillé ma scolarité en ne rendant pas mes travaux, en n'allant pas en cours (toujours la phobie scolaire, pourtant je ne m'étais jamais sentie aussi bien dans un établissement). Quand mon grand amour n°1 m'a quitté ça a été le summum, je délirais complètement, je partais vraiment en c...acahuète.
On m'a dit que j'étais sûrement surdouée (j'en doute), on m'a envoyée voir un psy.
Le mois suivant je connaissais ma première hospitalisation en psy. Pendant 5 mois. Je n'ai pas fini ma seconde.

...ça commence à faire long et je m'éloigne vachement du sujet initial, et surtout ça n'est pas intéressant.
Je devrais reprendre une psychothérapie au lieu de jeter des bouteilles à la mer comme ça sur internet alors que je déteste ça. Je n'aime pas le principe des blogs. Je ne sais pas ce que j'espère, et je ne sais pas pourquoi je parle autant.

Je n'ai pas beaucoup de lecteurs (merci Folène et David!! ♥) et je ne sais pas si ça me bloque ou si ça m'aide. Je ne me sens pas à ma place ici non plus. De toutes façons qui aurait le courage de lire ces pavés imbuvables?

Je n'aurai pas du écrire, ça me déprime tiens.

Mais je le "publierai" quand même.

J'ai peur qu'on me reconnaisse avec ce que je dis. J'ai peur de m'exposer. J'ai peur qu'on me juge.
ça ne vous fait pas ça vous?
Je n'ai qu'à pas parler de trucs trop personnels.
Mais je n'ai rien d'autre à dire.

Bon, cette note c'est vraiment n'importe quoi. Je ne sais pas ce que fait mon cerveau ce soir avec ses pattes, peut-être qu'il essaie de tricoter quelquechose, mais il ne sait manifestement pas tricoter.
Plutôt de tisser en fait.
Au fait, mon image de titre, je la dois à mon cher et tendre, qui ne lit pas le blog mais qui en connait l'existence et qui a bien voulu me l'illustrer.
Il est fort hein.

Voilà bon je vais arrêter là cet amas d'immondices, merci (et bravo!) à ceux qui ont eu le courage de me lire jusqu'au bout.

A bientôt peut-être, avec quelquechose qui tient un peu mieux la route... (on peut toujours rêver).

13 avril 2011

Question ô combien existentielle

Allez on tente une petite note ce soir.

En lisant certains blogs j'ai eu quelques idées de sujet...
Je pense que je vais commencer par parler de la difficulté à s'aimer soi même (et puis sûrement que ça partira dans le grand n'importe quoi comme toujours avec moi...)

Je vais parler de moi, d'abord parce que c'est mon blog hein faut pas déconner non mais, et puis ben je n'ai pas la prétention de savoir comment fonctionnent les autres...

Pourquoi je ne m'aime pas??
Je vais utiliser ma phrase favorite (que vous trouverez sans doute au moins une fois par article ici, dans toutes ses variantes): j'en sais rien.
Mais c'est vrai ça. Je n'en sais vraiment rien.


Comment peut-on ne pas s'aimer, alors que c'est pourtant nous qui faisons les choix que nous faisons, qui prononçons les paroles que nous prononçons... (hummm je suis spirituelle dis donc, c'est à faire peur)
Bon alors commençons par les choses que je ne choisis pas... Tout ce qui est physique déjà... Mon apparence, je l'aime à retardement. C'est à dire quand c'est trop tard et que je peux me dire "j'étais belle avant, pff, qu'est ce que j'étais bête de me plaindre, maintenant je suis vraiment laide, je comprends ma douleur."
Enfin là y a de quoi être débectée, j'ai pris beaucoup de poids suite à un traitement médicamenteux (quelle drôle d'expression) et j'ai du mal à le perdre. (et dire que je me trouvais grosse avant... pff, qu'est ce que j'étais bête de me plaindre, maintenant je suis vraiment grosse, je comprends ma douleur).
Enfin au moins maintenant que j'ai tout arrêté niveau médocs, je suis quand même plus "présentable" à tous les niveaux, déjà j'ai plus l'air d'un zombie obèse, j'ai l'air heu humain (à peu près). (et j'aime bien mes cheveux :-p)
Et voilà hop! du positif (il en faut).
Ensuite "physiquement" y a aussi ma voix, ça c'est très positif parce que j'ai appris à l'aimer alors qu'avant pfffffff une horreur (je ne supporte rien de ce qui sort de moi alors bon).
J'ai toujours eu envie de chanter sans oser le faire jusqu'à mes 17ans... Quand j'étais petite j'étais "excellente" (désolée pour ma super modestie) en solfège et les seuls points que je perdais à mes examens je les perdais... parce que je ne chantais pas assez fort... "C'est ballot".
Les rares fois où j'ai chanté devant mon premier amour que j'appelerai ici "monsieur rien" (ça n'est pas du tout péjoratif, ça lui ferait même plaisir, j'expliquerai peut être le pourquoi du comment un de ces 4) il ne m'a pas vraiment encouragée (euphémisme pour dire qu'il s'est plutot foutu de moi). Mais mais mais! J'ai ensuite rencontré mon deuxième amour (que j'appelerai ici "monsieur connard" et ça c'est péjoratif :-D et j'expliquerai peut-être le pourquoi du comment etc etc) qui n'avait (comme son surnom ne l'indique pas) pas que des défauts et qui m'a beaucoup donné confiance en moi, dans le domaine de la musique notamment. Et il m'a poussée à chanter devant lui, m'a encouragée, on avait même monté une sorte de groupe avec un autre ami... Et ça c'était très chouette.
Ensuite j'ai continué moi même en prenant des cours de jazz vocal pendant un an... Puis en continuant à chanter pour moi, puis avec mon grand amour numéro 3 (que j'appelerai ici mon cher et tendre parce qu'il l'est encore et toujours) et là je fais un atelier chant et c'est chouette...
Et quand je chante, quand je suis sur scène de façon générale, que je ne suis pas "moi",ben je me sens bien, je me lâche... Je m'aime presque... En tous cas je ne me pose pas la question.
Donc j'aime (assez) ma voix c'est toujours ça. (Après chacun ses gôuts, elle n'est pas exceptionnelle et je ne chante pas super bien, mais j'aime bien, alors pouet.)

Pour ce qui est du reste... Pourquoi je ne m'aime pas? Déjà je suis super exigeante en général, j'ai peu d'amis (mais je les adore), je suis assez observatrice et ne laisse donc rien passer...
Et moi je ne m'adore pas.
Je sais pas, il y a un décalage entre ce que j'aimerai être et mes réelles capacités à l'être... Je peux sans doute voir la paille et même la poutre dans l'oeil du voisin, et donc aussi (surtout) dans le mien, mais je n'ai pas vraiment (j'ai l'impression) la capacité d'y changer quoi que ce soit.
Peut-être parce que je suis très angoissée par la vie sociale en général, je me sens hyper mal à l'aise* dès qu'il y a plus de 3 personnes, (même parfois quand y en a que deux, dont moi), et je ne peux pas m'empêcher de me regarder, de me juger, sans pouvoir rien y changer, plus je me vois, plus je me déteste, je ne me corrige absolument pas.
(Tiens un de mes ex (que je n'appelerai par aucun surnom parce que bon c'était pas un "grand amour") m'avait fait cette reflexion... Il me trouvait super lucide sur moi même et s'étonnait que je sois quand même empétrée dans mes problèmes... Bah ouais.)
A la limite je préfère quand je ne contrôle rien du tout, la plupart de mes amis ou relations je me les suis fait lors de phases maniaques ou hypomaniaques, je préfère ces états où je me lâche complètement en m'en foutant de tout, sans me regarder ni me poser de questions... (Un petit verre (mais alors grand, le petit verre, et vaut mieux qu'il ramène ses copains) ça peut marcher aussi, mais c'est pas tip top).
Même là sur internet sous couvert d'anonymat j'ai du mal (mais bon je suis un peu parano aussi :-p).

  DONC voilà je ne suis pas + avancée qu'au début de ce message et j'ai même perdu le fil.

Je ne sais pas pourquoi je ne m'aime pas, mais je pense que je m'aime un peu, quand même, parfois, à retardement.

C'est déjà ça!!!

 

*petit détail amusant, en me relisant j'ai constaté que j'avais écrit "mal à l'aide", ça pour du lapsus... j'ai hésité à le laisser, enfin c'est vous dire l'état dans lequel je suis lorsque je suis "en société"!!!

11 avril 2011

Waiting for sedation to disconnect my head

 Je ne sais pas ce que j'ai cette nuit, je suis triste. Sans en connaître la raison. Il y a des soirs comme ça.
Je me sens... nostalgique. Depuis le plus loin que je me rappelle, j'ai toujours eu la nostalgie du moment présent.Je vis quelque chose et je sens une tristesse pointue enserrer mon coeur, je me dis que bientôt ça ne sera que du passé, et j'ai peur, et j'angoisse, et je suis triste.
Je ne sais pas pourquoi.

Je dis souvent "j'ai l'impression que c'est la fin de quelquechose", ce à quoi mon cher et tendre me répond: "j'ai l'impression que c'est le début de quelquechose"... Mais je n'aime pas aller de l'avant.
Tiens, dans le train (et le métro, et le rer...) je me mets toujours dans le sens inverse de la marche. J'en ai pris l'habitude dès que j'ai pris les transports toute seule. C'est la "position" qui m'angoisse le moins. (Et puis aussi, j'ai toujours la même place, gare à celui qui s'y serait mis avant moi, enfin ça c'est une autre histoire...). Et donc j'aime à dire que je regarde "vers le passé"...
On me reproche d'être trop nostalgique et de "vivre dans le passé", mais c'est juste que pour moi la vie ne vaut pas la peine d'être vécue si ce n'est pas pour avoir de beaux souvenirs. Y a des moments, les bons souvenirs c'est tout ce qu'il nous reste... Et puis je sais pas, c'est important. Sinon à quoi bon?
D'ailleurs les pertes de mémoires m'angoissent terriblement.
Les miennes comme celles des autres.
Bon, je saute du coq à l'âne, une pensée en entraîne une autre, et je pars dans tous les sens.
Mais je suis toujours triste et angoissée.

Demain mon cher et tendre a un entretien important et j'ai l'impression d'être plus stressée que lui. Mais sans vraiment que ça ait de rapport en fait. Et puis, bon, il y aurait bien quelques raisons d'angoisser, la galère financière dans laquelle on se trouve quand même bien englué, un avenir professionnel plus qu'incertain pour moi, et puis je n'ai plus de cigarette et ça quand même il faut bien avouer que c'est un super gros problème... ;-p

Et puis, et puis, je n'arrive à rien. Je commence mille choses et je ne finis rien. Tant que c'est du projet c'est super, c'est top, c'est gagné, youpi, et quand ça se concrétise un tant soit peu je fuis lachement au fond de mon terrier, ou je m'immobilise sur place et je ne bouge plus (puis je fuis lachement au fond de mon terrier).
J'ai gâché toutes mes chances et tout mon (maigre) potentiel avec cette méthode. Ouaaais!!!
Non en fait ce n'était pas le but.
Juste... je ne sais pas. (Je ne sais pas grand chose vous allez vite vous en rendre compte..!)
Je ne sais pas.... Je préfère vivre dans ma tête. Enfin, je l'ai longtemps préféré. Je ne vais pas me lancer maintenant dans un compte rendu de mon parcours jusqu'ici, déjà que je pars dans tous les sens... Mais... Disons que dans ma tête c'est là où j'étais le mieux, enfin la plupart du temps, et que le "monde réel" ben je ne maîtrise pas encore trop bien.

Lorsque j'ai eu 18ans, j'ai connu une grosse déprime... Je l'ai appelée "la Mort du Rêve". Parce que voilà, j'étais adulte (avant ça je n'ai jamais eu l'impression d'avoir un "âge" quelconque) et si je voulais que quelquechose arrive il fallait que je le fasse en vrai... Je ne dirai pas que j'ai quitté l'insouciance de l'enfance parce que mon enfance et mon insouciance ont été plutôt bizarres, mais... Voilà il fallait que je vive et... Et ça m'a complètement déprimé, on l'aura compris.

Tout ça pour dire quoi... Je m'égare, je m'égare. De toutes façons je ne pense pas être lue par beaucoup de monde, je peux me permettre de dire n'importe quoi. J'aimerai bien être lue... Et en même temps ça me fait très peur. Et je ne supporte pas d'être jugée, surtout sur internet, surtout par un article à la con dans lequel je dis ce qui me vient sur l'instant présent de façon certes maladroite mais... Hum! Alors pourquoi faire un blog me direz-vous? (Vous les lecteurs invisibles, tout droit sortis de mon esprit dérangé, mouaaahahahaaa hum pardon)... Pourquoi...? Bonne question tiens.

Où en étais-je...?? J'ai perdu le cours de ma pensée.
Je suis toujours triste, angoissée, oppressée aussi. Mon royaume pour une cigarette!!!
J'ai envie de pleurer. Je me sens comme quand j'ai fini un livre. Je ne comprends pas ce qui est fini et qui me rend si triste, et de ne pas savoir ça m'angoisse et me déprime encore plus. C'est un cercle vachement vicieux.

Je vais peut-être m'arrêter là pour cet article, car ce cercle est si vicieux que je me prends lespieds dedans et je commence à tourner en rond ici aussi.

Et en même temps je n'ai pas envie de finir et de retourner à ma solitude qui me semble encore plus pesante maintenant.

Le vide est oppressant.



 


25 mars 2011

bouh.

 J’ai tellement de choses à dire que je ne dis rien.
Je me retrouve complètement bloquée. Il faut que je réussisse à trouver le moyen de décoincer tout ça. C’est comme si mes « pensées » étaient des grains de sables coincées dans mon cerveau, il faut que je réussisse à déloger LE grain qui ouvrira la voie à tous les autres… Et je pourrai enfin les déverser à l’extérieur, et je pourrai peut-être enfin respirer…

Je vais commencer par me présenter. Hum. Bon… Ce blog restera anonyme alors ici je serai Zorka… Je peux quand même dire mon âge, j’ai 25ans. Et heu j’écris ce blog parce que… J’ai l’impression que j’en ai besoin.
Petit détail amusant : je viens de me rendre compte (en fouillant ma boîte mail à la recherche du foutu mot de passe de ce blog) que j’avais déjà ouvert un blog sur canalblog, en 2004… Je ne m’en souvenais absolument pas. Je n’y ai écrit qu’une fois, 2 articles, puis je l’ai oublié.
Ca a du me faire comme ici, une sorte de vertige après avoir posté, un dégoût de moi-même un peu trop grand à supporter, et j’ai du fuir…
Bref.
Ma présentation… Revenons-y… Je ne sais pas trop quoi dire. Je pense que le mieux c’est de me dévoiler petit à petit, de laisser les choses se faire.

Je vais en rester là pour cet article. En espérant ne pas disparaître à nouveau, et réussir à écrire un peu et à « faire vivre » cet endroit.

Voilà voilà.

23 février 2011

Début difficile

Sauter le pas après des années de résistance, je ne sais même pas pourquoi.
Juste le besoin de me faire entendre au-delà de la bulle qui m'entoure et étouffe mes cris avant qu'ils ne parviennent jusqu'au reste du monde...
Juste essayer de la fêler, cette bulle qui m'asphyxie.
Bon, on fera connaissance plus tard, je crois que la fatigue n'aide pas mon cerveau à pattes à marcher droit.

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